C’est dans la foret d’altitude de Roure que se situe l’Arboretum Marcel Kroenlein.
Imaginé par Marcel Kroenlein (grand botaniste) et Michèle Ramin (conservatrice de l’Arboretum) , l’Arboretum de Roure a pour but de préserver la biodiversité.
Passerelle entre les sciences et les arts, ce musée à ciel ouvert, est le seul arboretum d’altitude ! Avec plus de 400 variétés d’arbres (Érables des montagnes, arbres fruitiers, joubarbes…) et ses 70 artistes du collectif « NO-MADE » qui oeuvrent bénévolement, l’arboretum de Roure fait de lui un lieu unique, bénéficiant d’une grande richesse.
L’arboretum est ouvert tous les jours l’année (5€), nous y sommes donc allés, il y a quelques semaines. Je ne suis pas sure que l’hiver soit la saison la plus propice pour se rendre à l’arboretum (Je vous conseille d’y aller plutôt au printemps, quand la végétation est à son apogée). Nous avons malgré tout profité d’être seuls et au calme, sur ce site de 18 hectares pour découvrir ce lieu unique.
Visiter l’arboretum, c’est être attentif à ce qui nous entoure, car dans ce lieu hors du commun, l’art a pris racine.
« Et si il y avait dans l’arbre quelques racines d’art ? » – Michèle Ramin
Cachée, dissimulée, enterrée, perchée, patinée, détruite, la nature reprend finalement toujours ses droits car au fil des saisons, les éléments, la pluie, le soleil, le vent, les oeuvres deviennent alors éphémères.
Je vous laisse maintenant découvrir en images quelques oeuvres encore présentes sur le site et vous invite à vous y rendre pour découvrir par vous même la richesse de notre patrimoine.
Et si vous voulez en savoir plus sur le collectif NO-MADE et sur l’arboretum, un ouvrage de 328 pages a été crée pour l’occasion des 15 ans du collectif – Disponible à la librairie Masséna (Nice) au prix de 49 euros.
« NO-MADE et l’Arboretum »
Le souffle légèrement saccadé, l’altitude, à mille deux cents mètres sur la face sud de cette montagne, le souffle ne devrait pas être court…
La raison en est certainement ailleurs.
OUVRAGE : NO-MADE ET L’ARBORETUM
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« Sommets » – Bernard Abril
Bernard Abril s’amuse de la tension, de la verticalité et de la distance en créant des œuvres élancées et poétiques (en bois, corde et pierre)
« Pomma » – Louis Dollé
La grande Ève à été renommée POMMA, du nom de l’arbre de la connaissance et du savoir. Perchée sur 4 mètres de haut, cette gigantesque sculpture signée Louis Dollé, surplombe la vallée de la Tinée située 1500 mètres en dessous d’elle. Un appel à la liberté !
« Tête de géant »- Maurice Maubert
Maurice Mauber aime sculpter au grand format ! L’artiste travaille sur différents supports de récupération à base de grillage, de plâtre et ciment… Ces œuvres font irruption dans le réel, créant un espace imaginaire et poétique. La relation de l’homme à l’univers, est le fil conducteur de nombreuses de ses œuvres.
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« Arbre à graines »- Gérard Haton-Gauthier »
« De nos ruines » – Gilbert Casula
« Bas relief »- Étienne Borgo
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« La porte » – Denis Gibelin
Olivier Roche
Elsa Magrey
La matière minérale a sa propre mémoire, faite de sédimentation, de fossilisation, de métamorphose même, voyage immobile au fil de la tectonique (…) Humblement, j’inscris en elle des fragments d’éphémère (…) Elle poursuivra son destin, sa lente et inéluctable érosion façonnée par l’eau et le vent pour s’éparpiller à nouveau et devenir sédiment…
Extrait du texte d’Elsa Magrey – Tiré de l’ouvrage No-Made et l’Arboretum
« Pic noir » – Michel Belaud
« Placebo » – Christian Fulcheri
« Ne pas réserver le visuel artistique à une aristocratie »
Sosno
« Le grand passage » – Jean-Marie Fondacaro
« Ô capitaine, mon capitaine » – Louis Dollé
« Gaïa » – Louis Dollé
Elle est la Terre, la mère de la vie (…) L’arbre se tord sous l’étreinte, ses aiguilles frémissent, elle rougit (…)
Extrait du texte de Louis Dollé – Ouvrage No-made et l’Aroboretum
« Le cri de la forêt »- Frédéric Falsetti
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« Jardin sonore » – Gilles Mottet
« Génération lampa/lampa » – Michèle Kleijnen
« Tous aux abris » – Michèle Kleijnen
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« La Madone » – Véronique Champollion
« Anthropolite » – Louis Dollé
« Grande Fluide » – Nicolas Lavarenne
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« Éléphant » de Thierry Boussard
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« Le plastique cétacé » – Nadège Pagès
« Tête de cerf végétale » – Véronique Champollion
La mare a été créée à partir des eaux de source de la montagne.
« Terre cuite » – Rachelle Rivière
Tirage photo – Diane Chasseresse
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