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  >  Activités payantes   >  Le Musée de l’Art Culinaire

Il est unique en France et déjà, ça fait de cette visite, un rendez-vous exceptionnel.
Amatrice de gastronomie et de photos culinaires, le Musée de l’Art Culinaire de Villeneuve Loubet devait tout simplement faire partie de mon programme estival.

Le GPS ne vous amène pas forcément à la bonne adresse et c’est tant mieux ! Garez-vous plutôt en bas du village et montez à pied, les ruelles étroites et fleuries de Villeneuve Loubet grimpent et finissent par vous mener au pied de la Fondation Auguste Escoffier, ouverte depuis 1966.

Auguste Escoffier nait dans cette maison le 28 octobre 1846 dans une famille modeste. A l’âge de 13 ans, il entre en apprentissage dans le restaurant de son oncle à Nice, « Le Restaurant Français ». Après quelques expériences dans le sud de la France, il décide de monter à Paris où il sera commis au « Petit Moulin Rouge ». En 1870, c’est la guerre. Il devient Chef cuisinier du Maréchal Mac-Mahon.

De fil en aiguille, acharné et attentif, créatif et innovateur, il ouvre « Le Faisan Doré » à Cannes, il rencontre des personnalités à Paris et à Cannes qui devient un lieu chic, relié par la ligne de chemin de fer « Paris-Lyon-Méditerranée ». Il rencontre César Ritz qu’il suit à Londres pour l’ouverture du « Savoy », du « Grand Hôtel » et du « Carlton » de Londres. A Paris, pour le « Ritz ».

Vous retrouverez la biographie complète d’Auguste Escoffier sur le site internet https://www.musee-escoffier.com/

Une vie bien remplie
Quand on entre dans le Musée, on tombe directement sur un magnifique portrait d’Auguste Escoffier qui arbore la médaille de la Légion d’Honneur. Quel charisme ! Il en faudra pour devenir l’un des Chefs le plus lié au renom mondial de la cuisine française.

On lui doit des centaines de recettes, des livres de cuisine et surtout son guide culinaire écrit en 1903 dans lequel rien ne manque, toutes ses recettes y sont répertoriées. L’œuvre du maître est internationale, elle est traduite en dix langues. Les cuisiniers d’aujourd’hui l’appellent encore la « Bible de la cuisine ». En effet, il est le précurseur de la cuisine moderne, grâce à lui, la cuisine est devenue un Art…

Des créations qui ont laissé leur nom
Escoffier va rencontrer de nombreuses personnalités qui vont l’inspirer et donner leurs noms à des inventions culinaires.

Sa rencontre avec Nellie Melba, une cantatrice australienne, a inspiré ce dessert que nous aimons tant : la pêche Melba !

Il y aura aussi les fraises Sarah Bernhardt, le chaud-froid Jeannette, les cuisses de nymphes Aurore, la salade Réjane ou encore les mignonettes de cailles Rachel…

Un homme bon
L’empereur d’Allemagne Guillaume II avait dit de lui « Moi, je suis l’Empereur d’Allemagne, mais vous, vous êtes l’Empereur des Chefs ». Au delà de ses immenses talents, Auguste Escoffier était un homme généreux qui n’a jamais oublié ses origines modestes. Il lutte contre la misère sociale, il ne jette rien, il offre tout aux Petites Sœurs des pauvres. Il est vraiment à l’origine des repas caritatifs.

Le Musée en lui-même
Beau, très beau, ce musée, très bien entretenu, avec de jolies pièces présentées ayant appartenues au grand Chef ou encore offertes par différentes personnes. Des ustensiles, des couteaux, des pianos de cuisine du 19ème siècle, des écrits, des livres anciens, de la vaisselle… Des anecdotes, des films dans lesquels on entend la voix assurée de Monsieur Escoffier devant ses marmites !

L’audio-guide est indispensable. Les explications y sont claires et concises. (3€ par audio-guide)

L’accueil y est très agréable et vous finissez la visite devant une Pêche Melba offerte.

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Comments:

  • Jonathan

    18 août 2017

    Superbe article sur le musée avec des photos exceptionnelles ! Merci 😀

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